Samedi, près de 130 personnes se sont réunies au Manoir de Veygoux, à Charbonnières les Varennes, pour imaginer un 2034 enthousiasmant et solidaire ! Pour Combrailles Durables, cet événement est une réussite : le but était de montrer qui était la coopérative, ce qu’elle fait et ce qu’elle voudrait faire à l’avenir, et d’emmener du monde avec elle…

Revivez un peu de 2034 en faisant défiler les photos ci-dessous :

Pour arriver à fabriquer ce 2034, les défis sont nombreux à Combrailles Durables :

  • Gérer l’existant, pour assurer le financement et la pérénité, par des tâches administratives… mais aussi suivre techniquement la production des centrales photovoltaïques existantes, entretenir nos haies fruitières, diffuser le jeu Permaguilde, coordonner les bénévoles…
  • Développer les projets de photovoltaïque
    • au sol, sur des terrains dégradés, en vente totale avec Enercoop AURA
    • au sol, sur des terrains dégradés, en autoconsommation collective
    • sur des toitures (projet de l’école du Cendre notamment)
  • Concevoir, fabriquer et mettre à disposition des kits photovoltaïques des foyers précaires à partir de panneaux réemployés, avec les Compagnons Bâtisseurs
  • S’investir localement dans d’autres projets avec nos partenaires : alimentation, mobilité, autopartage, monnaie locale, réemploi, mode durable, éducation populaire…

Alors Combrailles Durables a besoin de vous, qui que vous soyez et quelles que soient vos disponibilités ou compétences ! Il y en a pour tous les gouts :

  • se tenir informé, en parler
  • devenir coopérateur
  • devenir bénévole
  • devenir partenaire

Contactez-nous, qu’on en discute !

Si cette journée en 2034 a été un succès, c’est grâce à vous, alors merci beaucoup

  • aux copains, aux associations partenaires, aux prestataires qui ont joué le jeu et nous ont proposé des ateliers et des animations au top !
  • aux bénévoles qui oeuvrent depuis Noël… ou depuis ce matin, pour organiser tout ça aux petits oignons
  • à l’équipe de choc Adrienne, Valérie, Brigitte et Pierre
  • aux conjoints et familles de tous ceux cités juste avant pour la patience et le soutien
  • aux nombreux visiteurs !

Vivement notre 2034…

La Woueyst Coast Fanfare a refait le monde en musique avec nous (vidéo ci-dessous)

Alors qu’Angèle et son petit groupe ont écrit à quoi pourraient ressembler les Combrailles en 2034 :

Loubeyrat 2034

Le 10 janvier 2034, à la centrale nucléaire du Bugey, un réacteur âgé de 59 ans connait un incident majeur avec rupture de l’enceinte de confinement. Toutes les personnes dans un rayon de 50 km à la ronde sont évacuées dans la panique pour une durée indéterminée. Tous les réacteurs présentant les mêmes défauts potentiels sont mis à l’arrêt avant une inspection approfondie. La production d’électricité est réduite de moitié, ce qui permet d’alimenter les hôpitaux et les services essentiels mais seulement de fournir trois heures par jour d’électricité aux particuliers, par rotation.
Pierre Dupont Nemours, 55 ans, est journaliste et spécialiste des questions énergétiques dans un grand quotidien national. Il apprend que dans un petit territoire auvergnat, la majorité des habitants semblent vivre comme d’habitude. Il décide d’enquêter.
Il prend le train à Paris Clermont et rencontre Sophie qui revient de sa journée de travail hebdomadaire à Paris. Le train a pris du retard et donc l’électricité est coupée alors qu’il est dans la gare d’Aigueperse. Sophie qui habite à Chaptuzat, à 3 km, propose à Pierre de l’héberger chez elle. Elle pense qu’elle a assez de batterie dans sa  voiture électrique garée devant la gare pour rentrer chez elle. C’est le cas, mais malheureusement, le portail électrique est bloqué fermé et ils doivent l’escalader pour entrer . La maison est froide, heureusement, il reste quelques bûches pour l’insert. Le lendemain matin, Sophie prête le vélo historique familial à Pierre pour qu’il puisse se rendre à Loubeyrat, ce qui lui prend deux bonnes heures.
Pierre arrive à Loubeyrat et découvre un café étonnamment allumé. Il entre, il fait chaud et ça sent même le café. Une femme derrière le comptoir discute avec un consommateur.
Bonjour, je m’appelle Pierre Dupont Nemours, je suis journaliste et j’ai entendu dire que, dans votre province, vous viviez comme d’habitude. Je viens enquêter.
– Bonjour, je m’appelle Monique, je suis herboriste et bénévole au café associatif
– Bonjour, moi, c’est Théophile, je suis architecte en construction bois et je travaille à l’isolation de ce bâtiment.
Pierre :- Ou est caché votre groupe électrogène ?
Théophile : – C’est quoi, un groupe électrogène ?
Monique : – on produit notre propre électricité depuis 2009 et depuis 10 ans, on mutualise entre voisins des éoliennes et des photos panneaux photovoltaïques. D’ailleurs, Théophile, est-ce que tu pourras charger ton vélo cet après-midi ? j’ai besoin de faire sécher mes plantes cette nuit !
Théophile :- pas de problème !
Pierre : -c’est un peu compliqué, vous êtes constamment obligé de calculer et de vous concerter, c’est un peu de la planification !
Théophile : -Oui, mais nous, on a du jus !
Monique : -C’est vrai que ça demande une organisation, mais c’est un apprentissage qu’on a fait depuis longtemps. Et ce n’est pas plus compliqué que partager une voiture à huit !
 Pierre sort et et poursuit son enquête dans les rues de Loubeyrat. Il est intrigué par une tente surmontée de panneaux photovoltaïques devant laquelle des bénévoles distribuent boissons chaudes et couvertures. Sur la tente est fixée une banderole « bienvenue à la CAME » …
Un des bénévoles vient à la rencontre de Pierre et lui lance :
Bienvenue à la Centrale d’Accueil des Migrants Energétiques !

Atelier d'écriture guidée, par Angèle

Cette après-midi est financée par l’ADEME dans le cadre du programme Territoires de services et de coopérations COOPTER, qui vise à développer un nouveau modèle économique favorable à la transition des territoires.